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- Libellé inconnu,
Le soleil noir du sens. L'oxymore dans la poésie espagnole de l'âge d'argent (1916-1936)
L’énumération chaotique, caractéristique du surréalisme espagnol selon Léo Spitzer, est ici revue comme étant partie prenante d’une nouvelle forme d’iconicité verbale, c’est-à-dire de construction d’une image qui n’existe que par les mots.
Zoraida Carandell- Ouvrage publié avec le concours du Centre de recherches ibériques et ibéro-américaines de l’UR Études Romanes, de l'UFR LCE, de la Commission des Publications de l'Université Paris Nanterre et de l'Université Paris Lumières.
La première partie, « De la fleur de couteau » est une approche historique et comparée de l’oxymore en espagnol et dans d’autres langues romanes, suivie d’un chapitre théorique sur la figure, abordée dans une perspective linguistique. La deuxième partie, « Au soleil noir du sens », est consacrée à l’étude de l’oxymore dans trente recueils et deux pièces de théâtre d’Alberti, Aleixandre, Cernuda, Diego, García Lorca, Guillén, Hernández et Salinas. L’originalité de ce travail réside dans la figure étudiée -qui n’a pas encore fait l’objet d’une monographie étayée sur des centaines d’exemples-, et dans l’approche d’une histoire littéraire comparée des formes, préconisée dans ce livre
- Zoraida Carandell est Professeure de Littérature et Civilisation de l'Espagne contemporaine au sein de l'unité de recherches Études Romanes-CRIIA de l'Université Paris Nanterre. Ses travaux portent sur l'histoire culturelle et littéraire du XX siècle espagnol et sur les formes poétiques et théâtrales.
Editeur : Peter Lang
ISBN 978-2-8076-1381-2
Date de parution : 11 mai 2020
Brussels, 394 pages
Mis à jour le 26 octobre 2020
Fichier joint
- Flyer-Soleil noir du sens. L'oxymore(1).pdf PDF, 375 Ko